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Notre histoire

La concrétisation d’un rêve 

Murs à fleurs, c’est l’histoire d’un projet fou né à Montreuil en 2020. Pour Sophie Jankowski, la fondatrice, c’est le retour sur sa terre natale, mais surtout le début d’une folle aventure qui lui permet de faire revivre un site historique, les Murs à pêches, et surtout de réaliser son rêve : créer une ferme florale respectueuse de la biodiversité et des saisons.

Les fleurs cultivées et vendues en direct au public sont en adéquation avec ses valeurs : ce sont des fleurs locales quelle que soit la saison (fraîches de mars à octobre, et séchées l’hiver quand la terre se régénère), 100 % naturelles (donc zéro pesticides), zéro déchet et bas carbone.

 

 

 

Tout commence en 2015 lorsque Sophie Jankowski, alors directrice de Poste depuis vingt ans, rencontre dans l’école de ses enfants le célèbre climatologue Jean Jouzel, venu parler des métiers de demain. À la fin de l’intervention, elle va le voir et le remercie pour « les perspectives formidables » qu’il ouvre aux jeunes. « Il m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit : Mais c’est aussi vrai pour vous ! », se souvient-elle. Un déclic dans sa vie. À partir de là, elle se dit qu’elle ne peut plus faire comme si de rien n’était. Et décide d’agir.

 

 

Après la rencontre avec Jean Jouzel, Sophie Jankowski décide de mobiliser une communauté de postiers pour créer la première ferme parisienne de permaculture – Facteur graine - sur un toit parisien de la Poste. Avec ce premier projet, elle devient lauréate des Parisculteurs, le premier appel à projet de ce type de la ville de Paris.

Après trois ans d’activité et de formation, notamment à la ferme Sainte Marthe, et un «parcours de reconversion» CAP fleuriste à l’École des fleuristes parisienne, Sophie Jankowski remporte un appel d’offre du 93 pour faire renaître les fleurs de Montreuil. Elle lâche alors son emploi de fonctionnaire à la Poste et crée sa ferme florale Murs à fleurs…

 

 

 

Murs à fleurs est bien plus qu’une simple ferme florale ! Nous avons réussi à inventer une offre florale respectueuse de la biodiversité et des saisons unique sur le marché de la fleur locale française. Des fleurs de saison fraîches de mars à fin octobre, des fleurs séchées toute l’année, mais aussi des abonnements saisonniers ou à l’année, des graines à planter, des couronnes de fleurs, des ateliers, un parfum…). Au total, une quarantaine de variétés de fleurs sont cultivées en accord avec nos engagements. Et en créant des emplois non pas saisonniers, mais à l’année.

En 2021, nous avons aussi créé l’association L.e.s.f.l.e.u.r.s (Lier écologie et saisons pour des fermes locales expérimentales urbaines en recherche de solutions) pour tisser du lien entre les citoyens et la nature. Aujourd’hui, Murs à fleurs prouve une chose : chacun de nous, à notre échelle, peut agir en faveur de la planète et de la biodiversité. Un peu comme le fameux colibri qui, selon une légende amérindienne, s’évertua un jour, alors que la forêt brûlait et que tous les animaux s’enfuyaient, à verser sur l’incendie des gouttes d’eau recueillies dans son bec… une à une.


 


 

 

La rencontre avec Jean Jouzel

L’appel à projet de Montreuil

Une ferme florale unique en France

Nos engagements

Alors que plus de 90 % des fleurs achetées en France proviennent de l’étranger, nous mettons un point d’honneur à proposer une offre florale annuelle issue de nos fleurs cultivées à Montreuil dans le respect de la biodiversité et des saisons. Murs à fleurs, c’est une ferme florale engagée qui a des valeurs, et qui s’y tient.

Voici nos sept engagements.

 

Pour Murs à fleurs, il était inconcevable de vendre des fleurs fraîches en hiver car il aurait fallu forcer la culture des fleurs. C’est-à-dire mettre nos bulbes au frigo - pour simuler la fin de l’automne, et ainsi accélérer l’arrivée des tulipes en hiver - et recourir aux serres chauffées - pour simuler le printemps.

Quand la terre entre en hibernation, nous proposons donc des bouquets de fleurs séchées récoltées pendant l’été – que nous vendons dans notre boutique parisienne. Ces bouquets ont l’avantage d’avoir des graines qui peuvent être plantées et donc donner… des fleurs fraîches ! 

Pendant ce temps-là, nous mettons notre sol au chaud en le recouvrant de paille, trions les graines récoltées pendant l’année avant de les mettre en sachet pour les vendre, et préparons notre plan de culture pour la saison d’après. Le fait de proposer une offre hivernale à partir de fleurs séchées nous permet de financer des emplois à l'année, et non saisonniers.

 

 

Pour Murs à fleurs, il était inconcevable de cultiver des fleurs avec des pesticides, car il est essentiel pour nous de prendre soin du vivant et de celles et ceux qui cultivent la terre. Nous avons donc cherché des solutions naturelles pour renforcer la santé du sol et les défenses immunitaires des fleurs.

Nous avons ainsi développé des méthodes anciennes : les purins d’ortie, de presles, ou de consoude, les levures et le microbiote, ou encore le mycélium (la partie souterraine des champignons). Pour nourrir nos fleurs, nous utilisons aussi du compost bio et choisissons de la paille de culture de blé qui n’a subi aucun traitement.

Murs à fleurs, c’est la preuve vivante que l’on peut cultiver la terre sans pesticide !

 

 

Pour Murs à fleurs, il était inconcevable de jeter des fleurs fanées, car tout peut servir dans les fleurs. Pour éviter les pertes, les bouquets de fleurs fraîches sont donc préparés après commande, et livrés le jour même de la cueillette. Il est aussi possible de venir les chercher à la ferme le samedi, de fin mars à début novembre.

Quand les fleurs sont trop avancées pour en faire des bouquets, nous faisons sécher des pétales dans notre serre pour en faire des couronnes de fleurs séchées. En fin de saison, ce qui a été laissé aux abeilles finit au compost, pour nourrir les fleurs de la saison suivante.

 

 

Pour Murs à fleurs, il était inconcevable de produire des fleurs sans se soucier de leur bilan carbone.

Alors que plus de 90 % des fleurs vendues en France viennent de l’étranger, les nôtres sont récoltées à Montreuil et livrées le jour même dans la région parisienne, en vélo cargo ou via une plateforme collaborative, sans passer par un frigo.

Le fait qu’elles soient cultivées avec des méthodes naturelles allègent aussi leur bilan carbone puisque nous n'achetons ni pesticides ni engrais. Nos bouquets ont donc un bilan carbone ultra faible : ils pèsent chacun moins de 200 g de CO2, contre 2 kg environ pour un bouquet classique.

Après avoir réduit le bilan carbone de notre assiette, il est temps de réduire celui de notre bouquet de fleurs !

 

 

Pour Murs à fleurs, il était inconcevable de rentrer dans un circuit de distribution classique, car, en plus d’une démarche bas carbone, nous souhaitons garder un lien avec nos clients. Nous avons donc opté pour un système de vente directe aux particuliers et aux entreprises (dans notre ferme florale, à Montreuil, de mars à fin octobre, et dans notre boutique parisienne, de novembre à fin février).

 

 

Pour Murs à fleurs, il était inconcevable de cultiver des fleurs en restant dépendant de l’agro-business.

Nous avons ainsi développé nos propres variétés de graines afin de pouvoir récolter des fleurs contenant non pas des graines génétiquement modifiées mais « vivantes ». Ainsi, contrairement aux graines issues des bouquets classiques, celles qui proviennent de nos fleurs peuvent, si elles sont à leur tour plantées, donner de nouvelles fleurs. Au total, nous vendons une quarantaine de variétés de graines « Murs à fleurs ».

 

 

 

Pour Murs à fleurs, il était inconcevable de créer une ferme florale non ouverte au public.

Nous souhaitions que chacun puisse y venir pour se reconnecter à la nature, découvrir la beauté de nos champs, s’enivrer du parfum des fleurs, et comprendre les enjeux de la biodiversité.

C’est pourquoi Murs à fleurs propose des ateliers découverte et est ouvert tous les samedis d’avril à fin octobre. Au fil des années, nous avons aussi tissé des liens privilégiés avec les habitants du quartier et des acteurs engagés (Murs à pêches, collège voisin, écoles… ).

1- Des fleurs locales toute l’année, mais aucune fleur fraîche l’hiver

2- Des fleurs 100 % naturelles, donc garanties zéro pesticide 

7- Un lieu de partage et de transmission

3- Des fleurs zéro déchet, avec des graines à semer

4- Des fleurs bas carbone

6- Des fleurs issues de nos propres variétés de graines

5- Des fleurs vendues en direct de notre ferme

Notre offre florale

Parce que les fleurs ne poussent pas en hiver, mais que nous voulions proposer une offre florale « 4 saisons », Murs à fleurs a fait un pari : prouver que l’écologie et le respect du vivant peuvent rimer avec l’économie d’une entreprise et des emplois durables. Nous avons ainsi construit une offre unique sur le marché de la fleur locale française avec :

Des bouquets de fleurs fraîches de fin mars à début novembre.

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De fin mars à début novembre, nous proposons des bouquets de fleurs fraîches 100 % naturelles (zéro pesticide) et locales produites à partir de nos graines, cueillies le matin même dans notre jardin (nos fleurs ne passent jamais par un frigo !). Les bouquets sont livrés soit en vélo cargo soit via une plateforme collaborative, ou à retirer à la ferme ou chez l’un de nos partenaires de Montreuil.  

 

 

En hiver, les fleurs fraîches vendues en France viennent de l’étranger ou de serres chauffées, car le climat est trop rude. Pour rester fidèle à nos valeurs, nous proposons des bouquets et des couronnes de fleurs séchées qui ont poussé à Montreuil le reste de l’année. Des fleurs locales, 100 % naturelles, bas carbone, qui sentent la douceur du soleil et dont les graines, si elles sont plantées, pourront ensuite donner des… fleurs fraîches !

Les bouquets et couronnes sont livrés dans toute la France par colis. Vous pouvez également retirer vos commandes à la Ferme de Montreuil (de mars à octobre) ou dans notre Boutique Parisienne (de novembre à février).

 

S'abonner à nos bouquets pour un mois, une saison ou à l’année, sur le principe des Amap, c'est vivre avec nous au rythme des saisons et soutenir la vie de notre ferme florale Murs à fleurs. Ensemble, nous donnons vie à une nouvelle économie de la fleur française avec une offre 100 % de saison, 100 % naturelle, 0 % pesticide et zéro déchet. 

Nous proposons plusieurs formules d’abonnements : le temps d’un mois, d’une saison ou toute l’année.

 

 

Notre parfum « Seeds of life » est né en 2022, d’une collaboration exclusive entre Murs à fleurs et Sophie Labbé, l’un des plus grands nez français, suite à une promenade inspirante au milieu de nos fleurs. La ferme lui rappelait les odeurs de son enfance, nous a-t-elle expliqué. Le résultat ? Un bouquet sensoriel brut et naturel 

inspiré du parfum de la tige verte et poivrée de nos dahlias, de l'odeur musquée de nos scabieuses, de l’effluve pétillante épicée de notre basilic cannelle, et du parfum de la coriandre, de la monarde citronnée, du végétal aromatique des géraniums parfumés, de la menthe poivrée, du basilic thaï, du thym et de la douceur enveloppante de foin, de miel et du cœur des zinnias .

Des bouquets et des couronnes de fleurs séchées

Des abonnements de fleurs 

Un parfum inspiré de Murs à fleurs

Le site de Murs à fleurs

Une technique agricole inédite reproduite à Versailles

Niché sur les hauteurs de Montreuil, aux portes de Paris, Murs à fleurs est situé sur une parcelle de 7 000 m2 dans la zone des fameux « Murs à pêches ». Labellisé “patrimoine d’intérêt régional ” depuis 2020, ce lieu historique de la Seine-Saint-Denis est une ancienne terre maraîchère et horticole connue pour avoir introduit au XVIème siècle une technique agricole inédite dite du « palissage à la loque ». Celle-ci consistait à faire pousser les arbres le long de murs hauts de 2,70 m, dont l’enduit de plâtre permettait d’augmenter l’inertie thermique : la chaleur accumulée en journée limitait le froid à la nuit tombée, accélérant de ce fait le mûrissement des cultures.

La technique est précisée dans un manuel de jardinage parisien (« Le jardinier solitaire, ou dialogues entre un curieux et un jardinier solitaire ») dès 1612. Elle est si efficace pour les cultures que le responsable du potager du château de Versailles décide de l’utiliser pour protéger ses jardins.

Les pêches de Montreuil introduites à la cour du roi

 

Tradition locale enfouie développée par Nicolas Pépin, un jardinier montreuillois qui travaille pour le responsable du potager de Louis XIV à Versailles ? Ou invention par le mousquetaire de la Reine René-Claude Girardot ? Nul ne sait vraiment qui est l’inventeur de cette prouesse agricole, mais une chose est sûre : lorsqu’il découvre les pêches de Montreuil, Louis XIV se prend de passion pour elles et les introduit à la cour, si bien qu’elles deviennent célèbres dans toute l’Europe, jusqu’aux cours d’Angleterre, et du tsar de Russie. À tel point que de nombreuses variétés cultivées dans le monde sont originaires de Montreuil, comme la Prince of Wales, ou le Téton de Vénus.

Les fruits sont évoqués par Émile Zola dans Le Ventre de Paris (1873)

 

A la fin du XIXème siècle, les murs à pêches couvrent un tiers de la ville de Montreuil, avec plus de 300 km de murs, débordant sur les communes voisines de Bagnolet, Romainville, Rosny et Fontenay sous bois. Les fruits sont vendus chaque jour aux Halles de Paris. Les pêches sont si célèbres qu’Émile Zola les évoque dans son roman Le Ventre de Paris (1873), dont l’action se situe principalement aux Halles de Paris. Mais l’heure de gloire de la pêche de Montreuil ne dure pas, car l’apparition du chemin de fer provoque, à la fin du XIXème siècle, un déclin de la culture montreuilloise au profit des régions du Sud. Les arboriculteurs s’adaptent et se mettent à cultiver des pommes, des poires puis des fleurs (lilas, jonquilles, rosiers, pivoines, dahlias…). À partir du début du XXème siècle, la culture des fleurs domine sur les Murs à pêches.

Jusqu’à la création du marché de Rungis, dans le Sud de Paris, inauguré en 1969, les fleurs montreuilloises des Murs à pêches sont le nec plus ultra de la fleur de Paris, et même de la fleur française… L’expansion urbaine finit par faire disparaître progressivement toute agriculture maraîchère. Aujourd’hui, il reste à Montreuil près de 17 km de murs dispersés sur 38 hectares (contre 600 à l’apogée)

  • un lieu qui marque le renouveau de la fleur montreuilloise.

  • un lieu qui porte haut et fort ses valeurs : le respect de la biodiversité et des saisons.

  • un lieu de partage pour admirer les fleurs et participer à des ateliers.

  • un lieu qu’il est possible de réserver pour des évènements.

  • un lieu qui a noué des partenariats notamment avec des écoles horticoles.

Murs à fleurs, c’est donc bien plus qu'une simple ferme florale, c’est aussi :
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